10 novembre 2006

Le proche-Orient de Ségolène

Les candidats du PS à l'investiture ont parlé politique étrangère mardi soir. Un débat sans surprise tant le PS accepte le monde tel qu'il est (Conseil de sécurité censitaire, armes nucléaires pour les uns et pas pour les autres...).

La seule surprise (et encore elle était pas énorme) est venue de Ségolène Royal qui a osé (si) affirmer qu'elle parlerait, si elle l'emportait, avec les représentants élus du peuple palestinien (en l'occurence le Hamas). Cela a l'air de rien mais cela tranchait sur les discours de ses "concurrents" du PS et sur les affirmations habituelles concernant le terrorisme du Hamas. En plus, elle a affirmé qu'il fallait reprendre les aides aux Palestiniens, ce qui là aussi fait la différence. D'ici qu'elle se fasse traiter d'antisémite...

Dommage que les médias n'aient retenu que ses hésitations sur le nucléaire iranien, car pour une fois qu'il y avait un ton (un peu) nouveau en matière de politique étrangère, il était dommage de passer à côté.