06 février 2007

Propagande sur TF1

Le très libéral (au sens économique du terme) Institut Montaigne , cercle de réflexion réunissant universitaires et grands patrons, va proposer des "idées de réforme utiles" dans un programme télévisé court diffusé sur TF1 à 19h50 du 5 février au 9 mars.

On attend la réaction du PS (qui dort encore) et du CSA sur cette émission qui ne doit,bien sur, pas être comptée dans les temps de campagne...

Un PS peu déFrêchi

Le PS a fini par exclure de ses rangs le potentat de septimanie, Georges Frêche. Pourtant, ce dernier reste président de la région. Avec les voix de qui ? du PS (notamment).

Il faut dire que malgré son exclusion, Frêche semble avoir gardé la main sur sa fédération.

Voir sur ce sujet, le texte de Melenchon, qui nous montre les limites de la démocratie interne au PS.

C'est la faute à

Monsieur Sarkozy a été excellent face aux caméras de la star'ac politique de tf1. Tout semble simple, les problêmes n'existent pas et s'il y en a ils seront rapidement réglés par supersarko. Deux trois slogans, toujours les mêmes et la France fonctionne parfaitement...Bravo Sarkozy. Oubliées les cinq années de gouvernement...chapeau.

Derrière cette efficacité faite de sophismes (je ne garantis pas l'exactitude du terme), le Sarko dangereux apparaît rapidement: pas une réponse qui ne consiste à renvoyer les difficultés sur un groupe ou une catégorie de personnes.

C'est toujours "la faute à" une categorie de Français (en général en bas de l'échelle sociale...).

C'est toujours en montant ses interlocuteurs contre une catégorie de personnes que Sarkozy élude ou règle les questions économiques ou sociales.

Chez lui le communautarisme est plus qu'une politique, c'est une philosophie: diviser et opposer pour régner.

04 février 2007

Sarko (néo) fasho ?

Non, Sarko n'est sans doute pas fasho...mais:

- Il a décidé de faire préfacer la version italienne de son livre "témoignages" par Gianfranco Fini, ancien du MSI (parti (néo)fasciste italien, parti qui défendait le régime de Mussolini.

- Lors de l'émission Ripostes, lorsque Serge Moati lui demanda, en direct, sa réaction à la mort de Pinochet, dont l'annonce survint pendant l'émission, Sarkozy refusa d'émettre tout commentaire.

- Etudiant à Nanterre, il eut un jour, dans les années 70, des ennuis lors d'une AG dans un amphi pour avoir exprimé son désintéret sur ce qui se passait dans le Chili de Pinochet. Pour cela, il reçut une gifle et fut sorti de la fac (provisoirement)

Comme quoi, Sarkozy, peut être fidèle dans ses opinions (ou ses absences d'opinion) sur Pinochet.

A trop défendre le modèle libéral américain de Bush, Sarkozy en serait-il à défendre ses plus abominables perversions ?

C'est Glucksmann qui va être content.

02 février 2007

Taisez-vous Elkabbach !

L'apostrophe lancée il y a plus de 20 ans contre jean-Pierre Elkabbach, alors directeur de l'info d'Antenne 2 avait contribué à populariser son auteur, Georges Marchais...aujourd'hui oublié.

Mais Jean-Pierre Elkabbach est toujours là, toujours au service du pouvoir en place, en l'occurence Nicolas Sarkozy.

Dès le lendemain du 10 mai 1981, il avait été obligé d'abandonner les rênes de sa rédaction qui ne voulait plus le voir.

Aujourd'hui la partialité de ses interviews matinales sur Europe 1 (la radio du marchand d'armes et vendeur d'actions Airbus au bon moment, copain de Sarkozy) le discrédite définitivement. Espérons qu'au lendemain de la présidentielle, il parte définitivement à la retraite...